Un ancêtre Marret au mariage de Louis XIV

Un ancêtre enfant de chœur au mariage de Louis XIV? C’est du moins ce que l’on racontait dans la famille, ajoutant que celui-ci était appelé le petit Tarbé… Mais qu’en est-il vraiment?

Mariage de Louis XIV, roi de France, avec Marie-Thérèse d’Autriche, infante d’Espagne, le 9 juin 1660, à Saint-Jean-de-Luz, tableau de Laumosnier, à partir d’un dessin de Charles Le Brun.

Bernard de Tarbe, celui dont il s’agit, assista bien au mariage de Louis XIV; mais il ne faisait qu’accompagner le confesseur de Louis XIV, comme le rapporte Ernest Landry dans son livre, Les Tarbé, Généalogie – Biographie.

Quant à la relation avec la famille Marret, elle est pour le moins ténue : l’arrière-arrière-petite-fille de Bernard de Tarbé (1641-1720), Victoire Hélène Tarbé (1798-1858) a épousé Jean François Landry (1788-1865). Petite nièce de ce dernier, Berthe Landry s’est mariée avec Maurice Marret… Lointain cousinage, mais lorsqu’il s’agit de se trouver un lien avec Louis XIV, on devient moins exigeant ! 


 Extrait de Les Tarbé, Généalogie – Biographie, par Ernest Landry. Sens, 1902.

 « Hardouin de Beaumont de Péréfixe, précepteur, puis confesseur de Louis XIV, évêque de Rodez et plus tard archevêque de Paris, accompagna le roi en 1660 à Saint-Jean de Luz, où se célébra, le 9 juin, son mariage avec l’infante Marie-Thérèse d’Autriche. Il prit à cette occasion avec lui – vraisemblablement parce qu’il connaissait et parlait la langue du Pays Basque, dont Saint-Jean de Luz était la capitale, – un jeune élève du Séminaire de Bayonne né dans la contrée, se l’attacha ensuite comme secrétaire et, quelque temps après, le plaça auprès de Monseigneur Hardouin Fortin de la Hoguette, son neveu, qui en fit l’administrateur et l’intendant de ses domaines.

« Ce jeune homme, en 1660, avait dix-neuf ans. Il était né à Ossès, en plein Pays Basque, dans la Basse-Navarre, généralité d’Auch, en 1641, de Gracian de Tarbe – qui lui-même avait eu pour père Martin de Tarbe, décédé à Ossès. Il s’appelait donc Bernard de Tarbe, mais en langue basque, l’e muet, à la fin d’un nom, se prononce comme fermé ou s’il avait un accent et c’est conformément à cet usage que, sans aucun doute, Tarbe s’est transformé en Tarbé dans les actes de l’état-civil où comparut Bernard de Tarbe et, que le nom patronymique de la famille est devenu à partir de ce moment Tarbé.

« Lorsque Mgr de la Hoguette qui était alors évêque de Poitiers, fut en 1685, nommé archevêque de Sens où il succéda à M. de Montpezat, Bernard de Tarbe le suivit dans cette ville. »

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