Marret et Jarry Frères

La maison Marret et Jarry Frères a vu le jour après la dissolution de la Société Marret Jarry et Gaime. Elle est créée officiellement le 11 octobre 1851, sous le nom de Société pour commerce de joaillerie et bijouterie Marret et Jarry (Frères) avec, pour objet, la « fabrication et vente de joaillerie bijouterie et orfèvrerie ». Son siège social est alors au 16, rue Vivienne.

Elle résulte de l’association de trois personnes : Hippolyte Marret (1804-1883) et ses deux beaux-frères Eugène Jarry (1818-1883) et Gustave Jarry (1821-??).

 

 

La maison Marret et Jarry frères n’a existé que pendant sept ans, cessant ses activités en 1858. Deux neveux d’Hippolyte Marret – Ernest Marret (1835-1911) et Alfred Marret (1835-1876) – entrent alors dans la maison et elle devient la Société Marret, Jarry frères et Marret neveux.

~~~~~~~

Quelques objets fabriqués par la maison Marret et Jarry Frères

Expositions

1855 – Exposition universelle

Médaille d’honneur

1855 – Exposition de l’industrie parisienne

« […] C’est ainsi que MM. Marret et Jarry frères, dont le jury central de l’Exposition a récompensé, par une médaille d’honneur, les beaux produits en joaillerie et en bijouterie, ont dû satisfaire aux plus nombreuses demandes. Le luxe et l’opulence pourraient-ils souhaiter de plus splendides étrennes que ces parures, ces colliers, ces bracelets, où les diamants, les perles, les pierres précieuses sont enchâssés avec un art qui, si grand que soit leur prix, ajoute encore à leur valeur? Où des fortunes plus modestes trouveraient-elles d’autres bijoux, unissant au même degré la simplicité et l’élégance, qui soient plus finement travaillés, ou d’un goût plus exquis? Ce qui permet a MM. Marret et Jarry de donner aux œuvres qu’ils créent un cachet tout particulier, c’est qu’ils font chez eux tout ce qui sort de chez eux; c’est que ce sont des fabricants dans toute l’acception du mot, qui ont su grouper autour d’eux et qui dirigent les ouvriers les plus experts dans chacune des branches de leur industrie. Si ces habiles joailliers rappellent dans certains bijoux, dans des châtelaines par exemple, les plus purs motifs de l’art byzantin et de l’art gothique, c’est que, remontant vers le passé, ils ont étudié l’art, tel que les Florentins le comprenaient sous les Médicis, tel qu’il florissait en France au siècle de François 1er. Mais ces études n’ont pas affaibli chez MM. Marret et Jarry le sentiment de l’inspiration personnelle, et les bijoux, comme les parures qu’ils dessinent, composent  et exécutent, resteront à leur tour d’excellents modèles à suivre, surtout pour l’art infini que ces fabricants apportent dans la sertissure, et qu’ils ont poussé jusqu’à la dernière limite de la perfection. »

Source : Revue des deux mondes XXVIe année. — Seconde période tome. 1er janvier 1856. p. 539.

1859 – Exposition universelle

« MM. Marret et Jarry exposaient un charmant corsage en rubis et brillants, d’un travail achevé dans toutes ses parties pour le dessin, les ornements et la fabrication. »

Médaille d’honneur

Source : Album de l’Exposition universelle. Paris, 1859.

~~~~~~~