Saint-Genès Champanelle – Theix

Cherchant à renouer avec les racines auvergnates de sa famille paternelle, Charles Marret (1864-1932) acquiert, vers 1913, le château de Theix, à Saint-Genès-Champanelle (Puy-de-Dôme); au fil des ans, il le meuble, l’agrandit et l’exploite.

Le domaine possédant des ressources considérables, Charles Marret décide de les développer : Le parc d’élevage permet en effet la production de divers animaux parmi lesquels des bovins, des porcs, des lapins et des volailles ; la ferme fournit d’ailleurs à la ville de Clermont-Ferrand, et à plusieurs de ses établissements de santé, le lait du Château de Theix dont la réputation est considérable et la qualité reconnue pour les enfants et les convalescents.

En outre, la propriété est proche de rivières propices à l’élevage de truites, d’ombles chevaliers et de saumons. Un établissement et un laboratoire de pisciculture y ont été établis et constituent une industrie importante pour la région.

Ses mérites sont reconnus officiellement et il est nommé Chevalier du Mérite Agricole en 1922 (J.O. du 27 août, p.8946) ; en 1927, il reçoit la prime d’honneur du Ministère de l’Agriculture.
S’impliquant aussi dans la vie culturelle locale, Charles Marret participe activement à différentes associations et organise des fêtes au Château de Theix, tel un concert exceptionnel, le 21 septembre 1930. Cela lui vaut divers honneurs et récompenses.

 

Après son décès, la revue L’Auvergne littéraire et artistique, dans son numéro de septembre 1932, souligne, à sa façon, sa contribution…

Charles Marret demeure dans cette propriété jusqu’à la fin de sa vie et sa femme Marguerite Mautin (1872-1948) y habite ensuite.

À la mort de cette dernière, le château est cédé et sa fille, Alice Marret (1901-1983), toujours célibataire, n’en conserve que le pavillon d’entrée jusqu’à son propre décès; la maison est alors vendue.